AYN RAND

La vertu d’égoïsme

« Je ne dois rien à mes frères, je ne suis pas leur créancier. » Ayn Rand

Inconnue en France, Ayn Rand (1905-1982) est une icône aux Etats-Unis. Une enquête menée par la Bibliothèque du Congrès sur les livres ayant le plus influencé les Américains fait arriver son best-seller Atlas Shrugged (1957) en deuxième position après… la Bible. Selon elle, un homme ne doit vivre que par et pour lui-même. Comment ? En usant de sa raison, incompatible avec la foi, en suivant son seul intérêt rationnel pour forger sa liberté et se tailler la part du lion au sein du système idéal, le laisser-faire capitaliste.

Qualifier de Libertarienne ce dont elle se défendait car elle accorde à L’Etat une place sur les fonctions régaliennes, la pensée de Ayn Rand est totalement étrangère à la société française contemporaine qui ne respire que par l’état social à la Habermas…

Si étrangère que ses œuvres principales ne sont même pas traduites en Français …

Alors à quoi bon en parlez ?

Au-delà des polémiques stériles sur le camp du bien et le camp du mal, de certains a priori de sa pensée qui rejette le social au profit de l’entrepreneuriat, de sa volonté farouche de ne pas effectuer des transferts de solidarité il n’en demeure pas moins que vue les excès de la société française fondée sur un égalitarisme des conditions, un refus de la méritocratie et un rêve d’assistanat total il est urgent de lire Ayn Rand et de remettre au centre des choix la vertu de  « Vivre pour soi ». 

« Tout homme digne de ce nom ne vit que pour lui-même. Celui qui ne le fait pas ne vit pas. Vous n’y pouvez rien. Nous n’y pouvons rien puisque l’homme est né ainsi, seul, entier, une fin en soi. Aucune loi, aucun parti ne pourra jamais tuer cette chose : l’homme qui sait dire je.

Protagoras le disait déjà « l’homme est la mesure de toute chose ».

Un homme qui s’efforce de vivre pour les autres est un homme dépendant. L’altruisme est cette doctrine qui demande à l’homme qu’il place les autres au-dessus de lui-même. C’est le fait de se sacrifier soi-même aux autres. Le masochisme comme idée moral.

La Meilleur illustration reste les règles sanitaires , dont le port du masque, qui si vous ne portez pas pour vous vous le portez pour les autres , soit, mais surtout pour sauvegarder le système de santé… la pensée sacrificielle au service de l’ inutile puisque la crise de l hôpital est systémique et financière.

A bien y penser le masochisme comme idée moral semble bien devenue une vertu afin de faire vivre en chacun une culpabilité non plus chrétienne mais social et existentielle qui vise a limiter la volonté de puissance.

Portant je n’ai aucune obligation envers les autres :  juste respecter leur indépendance comme j’exige qu’ils respectent la mienne.

Le temps est peut-être venu de revenir à L’égoïsme salvateur et à la pratique du libre-échange volontaire avec les autres, contre lesquels on ne doit jamais initier la force.

 IL faut se libérer de sa culpabilité.

« L’éthique objectiviste prône et soutient fièrement l’égoïsme rationnel, c’est-à-dire les valeurs requises pour la survie de l’homme en tant que tel, c’est-à-dire les valeurs requises pour la survie humaine. » Ayn Rand, 1961

Cette âme américaine, Ayn Rand, née en Russie sous le nom d’Alisa Rosenbaum, l’a désirée de tout son corps. Comme un antidote au communisme, au nom duquel furent confisqués en 1917 l’appartement familial et la pharmacie paternelle à Saint-Pétersbourg. Passionnée par le cinéma, Alisa s’inscrit en 1924 à l’Institut technique des arts de l’écran. Elle embarque seule pour l’Amérique en 1926 et se rend à Hollywood où elle se fait remarquer par Cecil B. DeMille, qui la surnomme Caviar et l’engage comme figurante. Elle devient scénariste et dramaturge. Ses deux romans, The Fountainhead (1943) et Atlas Shrugged (1957) – plus de 14 millions d’exemplaires vendus –, font d’elle une star à New York.

Sacrifier l’individu (créateur) à la société (prédatrice) est, pour elle, un crime contre l’humanité. Quant à l’Etat, il devient le pire ennemi de l’homme s’il ne se voit pas limité. Ce serviteur est là pour fournir trois prestations, et pas une de plus, la police, l’armée et la justice

Publié par faitetafaire1128

Qui suis -je ? Trop vaste question pour moi et pour vous. je suis un peu celui qui se refuse à s'en remettre aux autre sans comprendre par soi même . Je suis celui qui aime les personnes mais s attache peu au genre humain. Je suis un enfant des trains électriques, des petits cyclistes , qui allait voir décoller les avions au Bourget avec son père. Je suis un fils d'immigré républicain espagnol qui aime la France mais se désole du refus de mes contemporains d être ce que nous sommes, c est à dire une civilisation judéo chrétienne accueillante mais intransigeante sur l art de vivre à la française qui reste notre seul héritage. J aime la pensée, la philosophie , mais aussi la spiritualité qui forge les cultures. j espère que mes petites lucarnes , plus ou moins régulières- travail et ultra trail oblige- vous feront plaisir.

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